La ville interdit la vente de protoxyde d’azote aux mineurs et sa consommation

Le protoxyde d’azote est un gaz connu sous le nom de « proto » ou « gaz hilarant ». À l’origine, les pâtissiers l’utilisent comme propulseur de chantilly pour les siphons. Il fait également partie des anesthésiants dans le milieu hospitalier. Malheureusement, depuis 2018, son usage est détourné pour ses effets euphorisants à des fins récréatives. Addictive immédiatement, elle est devenue au fil des ans, une drogue accessible en boutique et sur le net, bon marché de surcroit. La triste réalité, est qu’elle détruit les cellules du cerveau et certains muscles. Les trop nombreuses lourdes bonbonnes en acier laissées à terre provoquent également des chutes et des traumatismes parfois mortels, sans oublier les coûts liés à la collecte de déchets (la société Apronet en récolte quotidiennement) dont le recyclage est une charge financière conséquente pour la métropole.

Malgré la mise en place une loi en 2021 qui interdit la vente aux mineurs, les campagnes de communication menées par la ville et le CCAS, les actions de prévention menées par la police Municipale et le service de prévention jeunesse (expo-débat en 2022), le conseil de la Jeunesse Loossoise (un film), les débats et conférences dans les écoles et collèges, la consommation demeure en hausse constante.

Face à ce triste bilan, la ville de Loos a décidé de recourir à un arrêté en date du 4 juillet visant à interdire la vente aux mineurs dans tous les commerces loossois mais également le dépôt de bonbonnes de gaz sur la voie publique et la consommation sur le territoire de la ville de Loos.

Voir l'arrêté