Par téléphone, chez soi, sur le web, comment se protéger des arnaques ?

Le développement du numérique, la multiplication des démarches, la croissance du commerce en ligne ou encore la crise sanitaire ont renforcé les manières de se faire arnaquer. Quelques bons réflexes à adopter.

image démarchage

Par téléphone, chez soi, sur le web, les escrocs débordent d’imagination pour soutirer de l’argent, récupérer des données personnelles ou plus largement de profiter de la vulnérabilité de certaines personnes. à Loos, une conférence a eu lieu à l’Hôtel de Ville le 22 juin dernier dans le cadre d’un partenariat avec l’UFC-Que Choisir. Que retenir de cette sensibilisation importante pour ne pas se faire avoir ? Voici quelques éléments de réponse.

Démarche à domicile : ouvrir oui, laisser rentrer non

Le démarchage à domicile est une source inépuisable de tromperie. Le contact direct est un vecteur de proximité très fort mais très prisé par les escrocs. Il faut savoir que ce type de démarchage commercial n’est presque plus pratiqué par les commerciaux, professionnels de secteur ou les artisans. 

Si cela arrive, relevez les noms des personnes, de l’entreprise et le numéro d’immatriculation de la voiture. La loi encadre très précisément ce type de démarchage, où il est interdit de conclure un contrat sur le lieu du démarchage, par exemple, sauf quelques exceptions comme le recours à un serrurier.

Démarchage téléphonique : les paroles s’envolent, l’écrit reste

Les démarchages téléphoniques peuvent être déjoués en identifiant certains numéros frauduleux, dont la longueur reste louche. Ils commençent par 08, 118, 10. La principale règle consiste à ne pas rappeler un numéro que vous ne connaissez pas, pas même un message qui vous informe d’un gain pécunier important. En règle générale, si un échange téléphonique doit aboutir sur une offre commerciale (téléphonie, par exemple), l’offre doit être appuyée par un écrit reprenant les éléments de la proposition. Vous souhaitez signaler un numéro frauduleux ou ne plus être appelé par ce numéro : bloctel.gouv.fr, la plateforme officielle du Gouvernement.

Par mail ou par SMS, une vigilance accrue

Un e-mail malveillant est un message électronique frauduleux qui a pour but d’inciter le destinataire à effectuer un transfert de fonds ou à se rendre sur un site frauduleux où lui seront demandés ses identifiants, ses mots de passe ou ses données bancaires. C’est la technique de l’hameçonnage, ou phishing en anglais. Ne répondez pas aux mails qui ont l’air frauduleux, ne cliquez sur aucun lien y compris celui censé permettre de se désabonner, n’ouvrez pas de pièce jointe et ne remplissez aucun formulaire.

Là aussi, le bon sens appelle les bons réflexes : aucun organisme ne vous demandera par e-mail de lui communiquer des informations personnelles. En cas de doute, contactez l’organisme censé vous avoir envoyé l’e-mail par téléphone ou en passant par la page d’accueil de son site Internet et non par le lien proposé dans l’e-mail.

Signalez l’e-mail sur la plateforme gouvernementale internet-signalement.gouv.fr. Pour une protection au quotidien, certains éditeurs d’antivirus proposent des suites complètes comprenant diverses fonctions protectrices, dont l’antiphishing. Les arnaques au Compte Personnel de Formation (CPF) ou à l’Assurance maladie se sont multipliées depuis plusieurs mois, par téléphone, mail ou SMS. Soyez vigilants !

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