Territoires zéro chômeurs

Le quartier des Oliveaux a été retenu, aux côtés de 10 autres territoires, pour participer à l'expérience territoire zéro chômeur de longue durée.

TZC photo Fabrique de l'Emploi

Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée, présentation

« Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ».

C’est en partant de ce principe énoncé dans le préambule de la Constitution de 1946, que le projet Territoires zéro chômeur de longue durée a été imaginé et élaboré le 29 février 2016, à l’initiative de l’association ATD Quart Monde, en partenariat avec le Secours catholiqueEmmaüs FranceLe Pacte civique et la Fédération des acteurs de la solidarité. Originellement prévue pour 5 ans, la loi du 14 décembre 2020 prolonge pour cinq années supplémentaires l'expérimentation et l'étend à 50 nouveaux territoires.

Cette expérimentation se fonde sur trois hypothèses qui permettent de penser qu’il est humainement et économiquement tout à fait possible de supprimer le chômage de longue durée à l’échelle des territoires : personne n'est inemployable, ce n'est pas le travail qui manque, ni l'argent. 

L’observation et l’expérience montrent en effet qu’il existe une multitude de besoins non satisfaits et de travaux utiles à la société qui, aujourd’hui, ne sont pas ou plus réalisés, simplement parce qu’ils ne sont que partiellement solvables, et donc insuffisamment lucratifs pour le marché de l’emploi dit « classique ». L'idée est donc de proposer à toute personne au chômage depuis au moins un an, un emploi en contrat à durée indéterminée au SMIC, à temps choisi et adapté à ses compétences. Les activités économiques créées viendront donc en supplément des activités existantes. En aucun cas elles ne doivent concurrencer les entreprises présentes dans le bassin d’emploi.

L'initiative

L’expérimentation repose donc sur le principe du transfert par l’État d’un budget du traitement du chômage, vers un soutien à la création d’activités correspondants à la fois aux qualifications des demandeurs d’emploi, et aux besoins du quartier. Il n’y a donc pas de coût supplémentaire pour la collectivité puisque l’autre partie du financement est constituée du chiffre d’affaires réalisé par la vente des travaux semi-solvables effectués. Actifs au sein de la société, ils seront mieux considérés par leurs futurs employeurs et par leur environnement, pourront sortir de l’exclusion et le territoire y gagnera en dynamisme économique et en « mieux-être » social.

Les entreprises à but d’emploi La Fabrique de l’Emploi et La Pioche proposent plusieurs activités économiques :

  • Retouches textiles et créations 
  • Création de meubles et objets en bois recyclé
  • Traiteur éco-responsable
  • Maraîchage en transition bio
  • Épicerie solidaire
  • Atelier réparation de vélos
  • Services aux particuliers : travaux, jardinage, déménagement...

L’ensemble de ce projet est piloté par un « comité local », qui vise notamment à vérifier que les activités n’entrent pas dans le champs concurrentiel. Ce comité est composé des principaux partenaires du projet : la Ville de Loos, la MEL, mais également AREFEP, DIRECCTE, APRONET, Maillage, CCAS, Mission Locale...

Grâce à un bilan à mi-parcours positif, les entreprises à but d’emploi (EBE) telles que la Fabrique de l'Emploi à Loos, poursuivront et étendront leurs objectifs en 2019

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